Vivre de sa passion | 5 conseils
La cuisine, la décoration, la couture ou encore le jardinage te passionne ? Que dirais-tu de transformer ce simple hobby en un métier épanouissant et rémunérateur ? Même si cela te semble impossible, je vais essayer de te convaincre du contraire. Sur 70 % de Français qui déclarent avoir une passion, 20 % d’entre eux ont déjà démarré une activité à temps plein ou à temps partiel. Alors, pourquoi pas toi ! Vivre de sa passion : 5 conseils
Conseil n°1 – Croire en son projet pour vivre de sa passion
J’ai assisté ce matin à une animation organisée par France travail, sur la création d’entreprise. Deux intervenantes ont partagé leur parcours, ô combien inspirant ! Issues toutes les deux du secteur privé, après un licenciement économique, elles ont fait le choix de s’écouter et de redonner du sens à leur vie. Aujourd’hui, Karine confectionne des pâtisseries artisanales, Valérie a ouvert un bar à salades. Le point commun entre ces deux jeunes chefs d’entreprise : la passion et l’enthousiasme ! De l’idée à l’immatriculation de leur activité, elles étaient convaincues de la réussite de leur projet. Je crois que personne n’aurait pu les faire dévier de leur trajectoire. En dépit des difficultés rencontrées, elles se sont accrochées et sont arrivées au bout du processus de création.
Elles rayonnaient de bonheur d’avoir quitté le salariat et d’enfin exercer leur métier passion. Pourtant, elles nous ont avoué qu’elles ne se dégageaient pas encore de revenus réguliers. Cependant, elles avaient confiance en l’avenir et des projets plein la tête.
Je suis repartie avec l’esprit léger, et la ferme intention d’en faire autant. J’ai retenu une chose essentielle : si tu crois en ton projet, alors fonce ! Sinon, tu vivras avec le regret de ne pas avoir essayé.
Conseil n°2 – Se former à un métier pour se sentir légitime
En France, exercer un métier sans être diplômé semble toujours aussi difficile. C’est notamment le cas pour les métiers de bouche où la réglementation est très stricte. Si nous prenons l’exemple du boulanger, vous ne pourrez pas faire l’impasse sur un CAP ou un bac pro boulanger.
Cependant, si un diplôme n’est pas toujours exigée, une formation reconnue par l’État t’apportera de la légitimité auprès de ta clientèle. Tu auras gagné confiance en toi et dit adieu au syndrome de l’imposteur.
Karine, notre jeune pâtissière a passé son CAP en pâtisserie en candidat libre, alors qu’elle travaillait encore dans son ancienne entreprise. Elle avait pourtant de solides connaissances et déjà une bonne maîtrise de certaines techniques, mais selon elle, ce n’était pas suffisant.
De son côté, Valérie a suivi une formation sur l’hygiène et la sécurité alimentaire. Celle-ci est d’ailleurs obligatoire à partir du moment où vous élaborez ou produisez des denrées.
Quel que soit le secteur d’activité choisi, je te recommande chaudement de te renseigner auprès de la chambre de métiers et de l’artisanat la plus proche de chez toi.
Conseil n°3 – S’informer avant de quitter le salariat pour entreprendre
On ne se lance pas dans la formidable aventure de la reconversion professionnelle et encore moins dans l’entrepreneuriat sans réfléchir. On peut choisir de construire son projet seul, mais je vous le déconseille fortement. Pour y voir plus clair, de nombreuses associations implantées partout en France accompagnent les porteurs de projet. C’est le cas de L’ADIE par exemple. Celle-ci propose des ateliers gratuits pour les futurs entrepreneurs. Autant en profiter !
Karine et Valérie ont suivi pendant 15 jours la formation « je deviens entrepreneur ». Ce n’est pas un programme d’accompagnement individuel, mais collectif. C’est sans doute ce qui en fait sa richesse. Vous aborderez tous les aspects de la création d’entreprise. Vous apprendrez notamment à construire votre business plan. Vous vous assurez ainsi du potentiel économique de vos produits ou de vos services. C’est une étape majeure dans le processus de création d’une entreprise. Ce fut d’ailleurs l’élément déclencheur pour Valérie. L’idée avait germé, mais elle ignorait si elle pourrait la concrétiser. L’ADIE lui a permis de franchir toutes les étapes :
- étude de marché ;
- définition du client idéal ;
- recherche de financement ;
- choix du statut juridique ;
- etc.
Ensuite, avec beaucoup de détermination et une bonne dose de débrouillardise, elle a lancé son entreprise. Ce sont des qualités indispensables pour surmonter les difficultés intrinsèques à la vie de travailleur indépendant.
Conseils n°4 – Utiliser les réseaux sociaux et créer un blog pour monétiser ses compétences
En 2022, le blog reste un moyen de communication ultra efficace pour transmettre tes connaissances. Le nombre de blogs qui fleurissent sur la toile est exponentiel. Passionnée par la décoration, j’explore la blogosphère pour dénicher toutes les informations dont j’ai besoin. Je suis certaine que tu en fais de même. C’est devenu le réflexe numéro 1 lorsque l’on cherche à se former :
- regarder des vidéos sur YouTube ;
- lire des blogs ;
- chercher des idées sur Pinterest ;
- suivre des tutos sur Tik Tok ;
- suivre les comptes d’expert de la déco, du bricolage, de la cuisine sur les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs années, le blogging s’est professionnalisé. Les blogueurs pros échangent leurs conseils, leurs astuces et leur savoir-faire sur le net. Si la plupart de leur contenu est gratuit, ils monétisent leur blog en proposant des formations en ligne ou par l’affiliation. Ainsi, tu peux apprendre à jouer de la guitare, à t’initier à la pâtisserie végétale ou encore à jardiner, sans bouger de chez toi et en un clic.
C’est un univers passionnant et toutefois assez méconnu. En effet, on imagine rarement qu’en vivre soit possible. Pourtant, en communiquant autour de leur passion, quelques blogueurs génèrent plusieurs milliers d’euros de chiffre d’affaires. Attention, cette stratégie marketing s’inscrit dans un écosystème bien plus complexe. Si le blogging t’intéresse, tu trouveras sur le site d’Olivier Roland une mine d’informations.
Si tu es experte dans un domaine particulier, c’est peut-être une piste à explorer pour vivre de ta passion.
Conseil n°5 – Avoir conscience que le métier idéal n’existe pas même si vous êtes passionnées
Au risque de te décevoir, le métier idéal n’existe pas, même si tu adores celui-ci. Ce n’est pas parce que tu auras réussi à vivre de ton activité que tu iras au travail avec le sourire aux lèvres tous les jours. Comme tout le monde, tu auras des hauts et des bas. Malade ou fatiguée, tu ne pourras pas toujours t’accorder le repos mérité, surtout au début de ton activité. Mieux vaut en avoir pleinement conscience, avant de quitter le confort du salariat.
Certaines personnes passionnées par leur métier n’ont pas l’impression de travailler. C’est le rêve de beaucoup d’entre nous, mais pour que cela ne se transforme pas en cauchemar, je crois qu’être vigilante reste indispensable. La santé mentale des entrepreneurs, tout comme celle des salariés, peut être mise à rude épreuve. Depuis que j’ai quitté l’Éducation nationale, je m’interdis par exemple de travailler le soir et le week-end. Je m’oblige à prendre une heure de pause chaque midi et à fermer mon ordinateur au plus tard à 18 h 30. Freelance ou salariée n’oublie jamais que le burn-out n’épargne personne. Ce qui te faisait tant vibrer ne doit pas virer à l’écœurement.
Alors convaincue ? Si le parcours de Karine et Valérie t’a inspiré et que toi aussi tu souhaites faire de ta passion ton métier, je serai ravie de t’accompagner. Je t’invite à prendre rendez-vous pour en discuter et voir ensemble comment concrétiser ton projet :