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Coach en reconversion professionnelle | pour les enseignants

Je m’appelle Sandrine Dennebouy, j’ai été professeur des écoles pendant 6 ans et ça ne s’est pas tout à fait passé comme je l’avais imaginé.

En 2015, après un énième licenciement économique, je décide de tenter le CRPE. J’aspire à un peu plus de stabilité dans ma vie professionnelle, j’aime les enfants, et c’est un métier que j’admire depuis toujours. Alors, pourquoi pas ? À 43 ans, c’est un sacré challenge. Mon mari, ma famille et mes amis m’encouragent. Pendant un an, je travaille d’arrache-pied et en juin je décroche le fameux sésame. À la fois stressée et enthousiaste, j’attends ma première rentrée avec impatience.

Hélas, au bout de quelques semaines, c’est la douche froide. Le métier dont je rêvais est bien loin de la réalité du terrain. Mettre mes élèves au travail dans une ambiance propice aux apprentissages me demande une énergie considérable. Disons les choses clairement, à la fin de la première période, je suis épuisée ! Je pleure dans ma voiture en allant à l’école, je dors très mal et j’ai une tête à faire peur. Je commence sérieusement à regretter d’avoir passé le concours. Ce qui me chagrine le plus, c’est le manque de disponibilité pour ma famille. Mes enfants souffrent de cette situation. Je travaille le soir, le week-end et pourtant j’ai le sentiment de ne jamais en faire assez. Je ne me sens pas à ma place et j’envisage de ne pas poursuivre l’aventure.

Au retour des vacances de la Toussaint, j’annonce au directeur de mon école que je démissionne de l’Éducation nationale. Dans la foulée, j’ai un entretien avec l’inspectrice de ma circonscription. Elle est bienveillante et me confirme ce que je pressentais déjà. C’est un métier chronophage qui empiète sur la vie de famille, se fixer des limites est impératif au risque de s’épuiser. Elle comprend mon ressenti, mais me demande d’attendre la première visite de ma conseillère pédagogique, avant de prendre une décision ferme et définitive.

J’ai la chance de tomber sur une jeune femme douce et positive qui me rassure sur mes compétences. Elle conclut l’entretien en me disant qu’abandonner si tôt serait dommage. Alors, je choisis de m’accrocher ! À moi de rester vigilante et de bien faire la part des choses. Après tout, c’est un métier comme un autre.

Le 4 novembre 2020, soit 5 ans plus tard, je ne peux pas me lever. J’ai beau lutter et me convaincre que je dois aller travailler, je ne peux pas. Je n’en ai plus la force. Mon corps a lâché pourtant, ce n’est pas faute de m’avoir envoyé des signaux d’alerte. Ensuite, c’est le brouillard. Je passe 15 jours prostrée sur mon canapé. Je m’abrutis devant la télé. Je suis incapable de tenir une conversation et de m’occuper de mes enfants. Cette fois, j’ai touché le fond ! Je me traîne péniblement chez mon médecin traitant qui me prescrit des antidépresseurs et me conseille vivement de consulter une psychologue.

Après plusieurs mois de convalescence, je remonte doucement la pente. Cette fois, plus rien ne me fera changer d’avis  : je quitte l’Éducation nationale. Il ne me reste plus qu’à trouver comment. Je demande une rupture conventionnelle et à ma grande surprise, la DSDEN de mon département me convoque rapidement. Encore une fois, la chance me sourit. Des gens à l’écoute et bienveillants me reçoivent. Je n’hésite pas à raconter comment j’ai vécu cette expérience et j’expose mon projet de reconversion.

Je reste courtoise, car je ne vais tout de même pas me tirer une balle dans le pied. L’envie de leur donner mon avis sur leur désastreuse gestion du personnel me démange. Je ne parle pas non plus du peu de moyens, des conditions de travail toujours plus difficiles, de l’absence de reconnaissance, etc. Je finis l’entretien confiante et le 9 juillet 2021, ça y est ! Je recouvre ma liberté.  

Durant cette période sombre de ma vie, j’ai beaucoup écrit et partagé sur les réseaux sociaux mes souffrances et mes doutes. J’ai pu échanger avec des enseignants évidemment, mais pas seulement. C’est lors d’une de ces discussions que j’entends parler pour la première fois de la rédaction web.

Immédiatement, ma curiosité est piquée au vif, ni une ni deux, je vais à la pêche aux informations. Ce que je découvre me laisse sans voix : on peut vivre de sa plume ! Je ne me précipite pas, je prends le temps de décortiquer l’écosystème de ce nouveau métier. La formation de Lucie Rondelet est largement plébiscitée, alors je fonce !

J’apprends les rouages du métier de rédactrice et je me passionne pour le référencement naturel. J’ai très envie de mettre toutes mes compétences au service de la reconversion des enseignantes, ainsi je crée le blog « Prof en équilibre ». Je publie toutes les ressources dont je dispose. Alors, j’espère sincèrement que tu trouveras ici les réponses aux questions que tu te poses sur :

  • le burn-out ;
  • les dispositifs pour quitter l’Éducation nationale ;
  • les outils utiles à la reconversion ;
  • etc.

J’ai voulu aller encore plus loin et aujourd’hui, je suis coach en reconversion professionnelle et consultante en bilan de compétences. Après toutes ces années d’errance professionnelle, je me sens enfin à ma place. Je te souhaite de retrouver cette sensation. J’ai l’intuition que ta présence ici témoigne de l’urgence à quitter un métier que tu n’aimes plus.
Alors, peut-être que le temps est venu de reprendre le pouvoir sur ta vie professionnelle et de passer à l’action.

Découvre toutes mes formules d’accompagnement et voyons comment je peux t’aider à te réinventer.

À tout de suite !